C'est avec cette phrase que Walter Benjamin aborde Asja Lacis, femme de théâtre russe, à Capri en 1924. Plus tard, Benjamin rédige le Programme pour un théâtre d'enfants prolétarien en s’inspirant des pratiques artistiques et éducatives émancipatrices d’Asja pendant la révolution bolchévique et de la place qu’elle fera aux enfants des rues, les besprisorniki, dans ces expériences.

Sous la direction de Valentina Fago, intervenante artistique de la Prépa’, les onze jeunes interprètes s’inspirent de ce texte, véritable ode à la transmission comme voie de libération des consciences. Ils s’en saisissent pour réinterroger avec joie l’idée de révolte, et ce que peut encore le théâtre.